lundi 11 juin 2018

Corvus de Paul Kearney


Lecture dans le cadre du challenge : 


Vingt-trois ans ont passé depuis que les Macht ont retrouvé le chemin de leur foyer après la lutte contre l’Empire Asurian. L’homme qui dirigeait cette armée, Rictus, est maintenant un capitaine mercenaire âgé et fatigué. Il ne souhaite rien d’autre que poser sa lance et devenir le fermier que son père était. Mais le destin ne voit pas les choses de cette façon. Un jeune chef de guerre, stratège de génie, prend la tête des mercenaires et défie les nations. Son nom est Corvus. Les rumeurs prétendent qu’il n’est pas seulement humain. Il deviendra un grand roi.


Rictus vient de rentrer d'une campagne qui a durée plus d'un an et il souhaite vivre une vie paisible dans sa ferme auprès de sa femme et de ses enfants dans une vallée perdue. Mais Corvus un jeune guerrier qui veut devenir le roi des Macht et conquérir toutes les grandes cités vient le déloger pour lui faire reprendre du service avec sa troupe les têtes de chiens. Mais en partant pour cette campagne il ignore que sa vie va être bouleversée.


A l'opposé du tome précédent qui nous plongeait directement dans le vif du sujet ici l'auteur prend le temps de poser les bases du roman. Il nous laisse le temps de s'imprégner du contexte dans le temps se déroule le récit. L'univers est plus approfondi, les us et coutumes de l'époque sont plus détaillés et les personnages sont plus approfondis au niveau de la psychologie. On découvre un univers proches des tragédies antiques.

Si l'intrigue elle même se révèle une fois de plus fort simple avec un conquérant qui veut réunir sous sa seule couronne l'ensemble des Macht, elle amène tout de même un développement soigné.

Si les combats sont encore très présents ce n'est pas la seule préoccupation de l'auteur. En effet, le côté politique occupe une place importante dans le récit, les retournements de situation sont plus nombreux, les personnages plus ambigus et leurs questionnements occupent également le devant de la scène.

Si les descriptions sont plus nombreuses elles sont dosées de manière à ne pas influer sur la dynamique de lecture.

Les scènes de batailles sont toujours aussi visuelles et restent le point fort de l'auteur mais le roman s’avère plus dense mieux construit. 

 

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