Lecture dans le cadre du challenge :
Vingt-trois
ans ont passé depuis que les Macht ont retrouvé le chemin de leur
foyer après la lutte contre l’Empire Asurian. L’homme qui
dirigeait cette armée, Rictus, est maintenant un capitaine
mercenaire âgé et fatigué. Il ne souhaite rien d’autre que poser
sa lance et devenir le fermier que son père était. Mais le destin
ne voit pas les choses de cette façon. Un jeune chef de guerre,
stratège de génie, prend la tête des mercenaires et défie les
nations. Son nom est Corvus. Les rumeurs prétendent qu’il n’est
pas seulement humain. Il deviendra un grand roi.
Rictus vient de rentrer
d'une campagne qui a durée plus d'un an et il souhaite vivre une vie
paisible dans sa ferme auprès de sa femme et de ses enfants dans une
vallée perdue. Mais Corvus un jeune guerrier qui veut devenir le roi
des Macht et conquérir toutes les grandes cités vient le déloger
pour lui faire reprendre du service avec sa troupe les têtes de
chiens. Mais en partant pour cette campagne il ignore que sa vie va
être bouleversée.
A l'opposé du tome
précédent qui nous plongeait directement dans le vif du sujet ici
l'auteur prend le temps de poser les bases du roman. Il nous laisse
le temps de s'imprégner du contexte dans le temps se déroule le
récit. L'univers est plus approfondi, les us et coutumes de l'époque
sont plus détaillés et les personnages sont plus approfondis au
niveau de la psychologie. On découvre un univers proches des
tragédies antiques.
Si l'intrigue elle même
se révèle une fois de plus fort simple avec un conquérant qui
veut réunir sous sa seule couronne l'ensemble des Macht, elle amène
tout de même un développement soigné.
Si les combats sont
encore très présents ce n'est pas la seule préoccupation de
l'auteur. En effet, le côté politique occupe une place importante
dans le récit, les retournements de situation sont plus nombreux,
les personnages plus ambigus et leurs questionnements occupent
également le devant de la scène.
Si les descriptions
sont plus nombreuses elles sont dosées de manière à ne pas influer
sur la dynamique de lecture.
Les scènes de
batailles sont toujours aussi visuelles et restent le point fort de
l'auteur mais le roman s’avère plus dense mieux construit.
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