Accusé
d’avoir tenté de tuer le roi MacGil, Thor a été jeté en prison.
Grâce à ses pouvoirs, il parvient à s’échapper et trouve le roi
avant qu’il ne meure. L’honneur est sauf et il est temps pour
Thor de faire face à son destin : il prend la mer avec la Légion
pour l’Épreuve des Cent Jours, loin de son aimée, Gwendoline.
Pendant ce temps, Gareth – le plus fourbe des fils du roi MacGil –
monte sur le trône et met la tête de Thor à prix. Mais Thor a
d’autres soucis : à bord du navire de la Légion, il s’apprête
à affronter de terribles monstres, derrière le Mur de Pluie…
A
la fin du tome précédent Thorgrin était jeté dans un cachot pour
tentative d'empoisonnement sur le roi McGil. Il parvient à
s'échapper, et aidé par son ami Reece, le fils du roi, il parvient
à rejoindre la chambre du roi qui gît sur son lit mourant poignardé
par l'amant de son fils aîné Gareth. Le roi absous In-extremis
Thorgrin et lui confie le secret de ses origines maternelles. Mais
avec Gareth qui monte sur le trône les ennuis du jeune légionnaire
ne sont pas terminés.
Ce
deuxième tome est plus réaliste que le précédent, le héros
n'effectue plus a tout va de grands actes héroïques qui ne cadrait
pas avec une jeune garçon de quatorze ans venu pour découvrir le
métier des armes. Si certains points se sont améliorés par rapport
à l'opus précédent on évolue il faut le dire dans une fantasy
trop gentille, un peu fade. En effet, Reece accepte trop facilement
d'aider son ami malgré l'accusation portée contre celui-ci,
Thorgrin ne tient pas rancune aux mots que lui a adressé la jeune
princesse Gwendolyne. Des faits que l'on pourrait certes imputer au
jeune âge des protagonistes mais qui reflètent toutefois bien
l'orientation jeunesse de la saga, peut être un peu trop poussée
dans ce sens.
L'
Anneau du Sorcier est une fantasy très simple qui se lit facilement
mais qui manque de profondeur sur plusieurs points.Le point fort de
la série tient dans la plume fluide de l'auteur qui sait captiver le
lectorat par les enchaînements des péripéties et retournements de
situation sans pour cela que l'action soit omniprésente, et l'on
passe tout de même un bon moment de détente.
Toutefois
les personnages n'évoluent guère, leur psychologie reste assez
superficielle. On espère qu'avec le temps, il est prévu, dix-sept
tomes, ils vont mûrir et faire gagner un peu plus de profondeur au
récit. Certains personnages secondaires prennent de l'importance,
l'on a plaisir à suivre Erec. Le fait de séparer certains
personnages devrait ouvrir des pistes multiples et nous permettre de
sortir d'un synopsis un peu trop linéaire.
La
romance qui avait débutée au tome précédent se poursuit avec des
bas et des hauts, et l'on espère dans un premier temps que le départ
des légionnaires pour les Cent Jours fasse que celle-ci soit moins
présente car elle n'apporte rien de vraiment intéressant à
l'intrigue et que deuxièmement le fait qu'Erec soit parti chercher
sa promise ne soit pas l'occasion de nous en servir une autre.
L'alternance
des points de vue donne une dynamique excellente du fait que l'on va
suivre plus particulière les différents protagonistes, notamment
Erec qui doit participer à un tournoi, les légionnaires parti pour
leurs épreuves, et bien entendu Gareth qui va poursuivre ses
machinations pour se débarrasser de sa famille. A condition bien sur
que l'auteur ne se focalise pas uniquement sur le héros. L'on espère
que l'univers uniquement axé sur la cour va se développer et nous
faire découvrir de nouveaux lieux et que l'action soit plus présente
avec le conflit qui se déclare en fin d'opus. Avec également
Godfrey qui opère un changement radical en prenant les chose en main
pour découvrir la vérité sur l'assassinat de son père le tome
suivant devrait se révéler plus diversifié.
Ce
deuxième tome, sans atteindre des sommets, se montre un peu plus
captivant. Une lecture à conseiller à des pré-adolescents qui
veulent découvrir le genre et à des adultes qui ne veulent pas du
tout se prendre la tête.
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