Après
s'être disputée avec son compagnon lors d'une fête dans leur
maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le
long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle
sent qu'on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée
morte, tuée à coups de hache.
Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où elle et ses amies se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et ses quelques verres de vin, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit.
Celui qu'on ne voit pas.
Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe à nouveau.
Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où elle et ses amies se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et ses quelques verres de vin, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit.
Celui qu'on ne voit pas.
Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe à nouveau.
A l'instar des auteurs
venus du froid, Mari Jungstedt oppose la quiétude habituelle d'une
station balnéaire de Suède à l'atrocité de crimes
particulièrement violents. Le récit s'ouvre sur une soirée entre
amis avant que n'éclate une crise de jalousie qui vient clore la
fête. Une scène en osmose avec les éléments qui se déchaînent à
l'extérieur en ce week-end de Pentecôte.
Un crime atroce est
découvert le lendemain et l'on va suivre les enquêtes parallèles
que vont mener d'une part le commissaire Knutas de la police locale,
et un journaliste fort bien informé venu du continent.
L'auteur pose lentement
les fondements de son récit, l'enquête démarre lentement sans
vraiment de ligne directrice. Malgré cette lenteur, marque de
fabrique des policiers nordiques, l'on ne s'ennuie pas, les indices
et les autres crimes se succèdent dans une sorte de torpeur
ambiante. Une enquête il faut bien l'avouer qui piétine un peu,
plusieurs hypothèses sont avancées sans que la police n'est
vraiment de piste sérieuse.
Le récit est
entrecoupé de flash-backs qui nous parviennent de la voie du
meurtrier, donnant au lecteur une avance sur les enquêteurs.
L'intrigue et à la fois simple et efficace, l'enquête est portée
par des scènes de vies banales et des scènes de crimes tout ce
qu'il y a de classique, que viennent entrecouper les inévitables
interventions des journalistes fouineurs. Le lecteur est porté, sans
d'intense angoisse, de changement de rythme, même lorsque d'autres
crimes surviennent il n'y a quasiment pas d’affolement hormis des
autorités qui s’inquiètent pour la saison estivale qui va bientôt
débutée. Avec ce roman on n'est pas sans relever une certaine
analogie avec La Reine de la Baltique de Viveca Sten.
Exit le flic torturé,
alcoolique, l'enquête est menée par un tranquille père de famille,
plutôt flegmatique, presque nonchalant. Lorsque des divergences
d'opinions surviennent avec les enquêteurs venus de la capitale,
c'est tout juste s'il transparaît un peu d'agacement, mais il n'y a
jamais d'éclats comme c'est généralement le cas l'orque l'on
oppose la police locale aux à la criminelle. Parallèlement à cette
enquête menée par l'on police, l'on suit l’enquête menée par un
journaliste chevronné et son cameraman. Un journaliste qui a un peu
raté sa vie et qui consacre tout son temps à son travail. Des
personnages de la vie courante qui m'émeuvent pas plus que cela le
lecteur. Chacun
avec ses objectifs, les deux hommes vont cheminer de concert,
rivalisant d’ingéniosité pour découvrir les indices et les
informations susceptibles de les mettre sur la piste du tueur.
On
n'est pas surpris par l'arrestation du tueur, c'est l'histoire des
victimes qui qui créent la surprise. On a faire ici à un fait de
société plus courant que ce que l'on pourrait penser, surtout avec
les réseaux sociaux qui peuvent démultiplier les possibilités de
torture à la fois morale et physique Un
polar doux et plaisant, avec ce
coté si unique que l'on ne retrouve que chez nos chers scandinaves.
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