Sur l'indlandsis groenlandais, une délégation emmenée par la ministre danoise de l'Environnement et la chancelière allemande, venue constater les conséquences du réchauffement climatique, découvre le cadavre d'une jeune femme libéré par la fonte des glaces.
La
victime est agenouillée, les chevilles et les poignets
attachés.
Comment est-elle arrivée
jusqu'ici ? Pourquoi l'assassin l'a-t-il forcée à prendre cette
position avant de l'étouffer en lui mettant la tête dans un sac
plastique ?
Le chef de la brigade
criminelle de Copenhague, Konrad Simonsen, est dépêché sur les
lieux. Les circonstances du crime, qui remonte à plus de vingt-cinq
ans,lui rappellent une affaire survenue quelques années plus tôt.
Un homme avait été rapidement appréhendé. Il s'était donné la
mort peu après son arrestation et l'affaire avait été classée.
Or
cet homme ne peut avoir commis les deux crimes. Simonsen a donc
poussé un innocent au suicide, tandis que le véritable
meurtrier
court toujours. Qui sait combien de victimes il a pu
faire
tout au long de ces années ?
Au Groenland la fonte des glaces permet de retrouver le corps d'une jeune femme disparue vingt-cinq ans plus tôt.
Le commissaire divisionnaire Konrad Simonsen, chef de la police criminelle de Copenhague, est très trouble au vu du corps, la femme a eu les ongles coupés très courts. Un meurtre qui lui rappelle une autre enquête où tous les indices conduisaient au père de la victime qui s'est suicidé. Une erreur indéniable commise par lui même et son équipe qui a conduit à la mort d'un innocent.
Les auteurs nous révèlent assez rapidement l'identité du tueur mais l'enquête piétine faute de preuves à son encontre et d'erreurs commises par certains membres de l'équipe.
De plus il est difficilement compréhensible que les autorités soient prêtes à ignorer les méthodes de la police qu'elle pourrait utiliser pour appréhender le coupable.
Une intrigue traitée de manière quelque peu brouillonne qui crée des longueurs pas toujours nécessaires à l'enquête comme lorsqu'une des policières enquête sur les responsabilités politiques de l'époque quand à l'implantation de l'armée américaine au Groenland au temps de la guerre froide.
Du fait d'une enquête qui tâtonne et du malaise ressenti par certains des enquêteurs suite à leur erreur passée on n'arrive pas à entrer en symbiose avec les personnages et encore moins avec le tueur qui se révèle bien fade.
Du fait que l'enquête piétine et l'ajout des paragraphes sur la guerre froide on a droit à de nombreuses longueurs qui donnent un style pesant. Tout au long du roman on a l'impression que les auteurs veulent toujours en rajouter pour mécaniquement allongé le récit. Seraient-ils payés au nombre de pages ?
Un policier tout ce qu'il y a de plus passable.
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