Debout
sur un tabouret bancal, il ne tremble pas. Il sait que sa dernière
minute de vie est entamée. Dans un instant, il va se balancer…
Théo
court pour sauver Sandra, une Marilyn de province qui rêve
d'Eldorado, et les douze dents acérées de la foëne transpercent le
dos de l'agresseur. Le baron de Kervirac, hobereau de Carantec, est
sur le point de ramener à la lumière le trésor des Templiers.
C'est sans compter avec une organisation secrète, réminiscence d'un
ordre nazi, qui espère bien le coiffer au poteau. Sophie, la femme
de chambre, paraît bien énigmatique sous ses airs de Sainte
Nitouche. Tuan Kho, exilé indochinois, se méfie de tout le monde.
Amélie, comédienne antillaise, ne fait pas mystère de ses charmes
dans un film qu'on tourne au château. Et le sang d'un triple meurtre
coule sur les graviers de la cour…
Le
décor est en place quand le commissaire Landowski débarque pour
mettre son grain de sel dans l'affaire. En compagnie du lieutenant
Mario Caral qui ne lui inspire pas confiance, il rassemble les pièces
du puzzle meurtrier qui le mèneront en bateau… jusqu'à l'île
Callot !
Louis, un ostréiculteur, surprend sa femme qui vient d'avoir une relation avec son employé. Il étrangle sa femme puis plonge un couteau dans le ventre de l'employé. Mais la scène a eu un témoin, Théo, un braconnier et voleur d’huîtres. Craignant pour sa vie s'il fuit, il plonge sa foëne dans le dos de Louis et le tue.
La première de couverture nous promets Enquêtes et Suspense. Pour l'enquête elle est confiée à la gendarmerie et l'on n'en verra pas le moindre mot. On suit dans ce récit le Commissaire- Divisionnaire Landowski parachuté par sa hiérarchie en observateur. Landowski, en arrêt maladie qui plus est arrive de Paris alors que les corps sont encore sur place. Première ineptie ! N'étant pas chargé de l'enquête il va enfreindre la loi, ce qu'attend certains membres de la police, pour le mettre sur la touche et fourre son nez où il ne doit pas. Là encore rien de structuré on suit plutôt le verbiage argotique d'un policier imbu de sa personne et désagréable au possible.
Côté suspense, si l'on a bien une disparition et un nouveau meurtre, là encore l'auteur ne parvient toujours pas à relancer l'histoire et la gendarmerie n’apparaît pas une fois de plus.
Le deuxième point fort des polars régionaux c'est la description comme son nom l'indique de la région et de ses sites caractéristiques, mais là encore rien !!!
Hormis le verbiage agaçant du commissaire ce policier s'avère tout ce qu'il y a de plus creux et d'inintéressant. Un auteur à éviter à tout prix !
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