mardi 3 septembre 2019

Les meurtres au poisson de Suzanne Visser



À Tokyo, un tueur en série a assassiné huit personnes d'origine étrangère qui résidaient dans la ville. Le meurtrier a utilisé un long couteau à poisson avec lequel il a tranché en deux ses victimes. Devant la carence de la police locale, une conférence internationale décide de confier l'affaire à sept hommes et femmes, spécialistes étrangers qui travailleront sous la direction de Ichiro Mochizuki, le commissaire en chef de Tokyo. L'équipe est complétée par deux directeurs de bureau et un interprète tandis qu'une psychologue chinoise aidera à établir le profil du coupable et de ses victimes. Les enquêteurs débarquent à Tokyo où ils sont logés dans un grand hôtel. Puis ils commencent à se présenter les uns les autres, avant de s'organiser pour traquer un tueur dont ils ignorent tout. Quoi que très invraisemblable, ce choix de mettre en scène une équipe internationale de fins limiers est assez séduisant. Et dès lors, l'enquête à laquelle ils doivent participer devient, pour chacun d'entre eux, l'occasion de découvrir les coutumes et la culture d'un pays étranger.



Suite à huit meurtres d'étrangers et la police japonaise n'ayant aucune piste de puis plusieurs mois, une conférence internationale à l'initiative des États-Unis décide de remettre l'enquête à sept inspecteurs et criminologues étrangers assistés par une psychologue chinoise.

Avant de plonger le lecteur dans le contexte de l'intrigue l'auteure nous livre un premier chapitre sur les us et coutumes des japonais.

Ensuite elle passe à la description des différentes victimes, à la présentation par eux-mêmes des enquêteurs. Elle nous gratifie également d'un long exposé sur les sérial-killer.

L'enquête en elle même tarde à démarrer et jusqu'à la moitié du roman les chapitres se succèdent avec des enquêteurs qui exposent leur point de vue sur l'affaire mais sans réelle avancée sur l'enquête. L'auteure continue à décrire les particularités des japonais, leur mode de vie, leurs réaction,... ce qui de bien entendu cette manière de procéder crée de nombreuses longueurs.

Ce n'est qu'au huitième chapitre – sur douze – que l'auteur expose l'avancée des enquêteurs en établissant une liste des indices que le lecteur n'a pas su relever car noyés dans la masse des informations qui n'apportaient rien au développement de l'intrigue. A partir de là on trouve enfin du rythme à l'histoire et la plume de l'auteure devenant plus fluide et favorise la dynamique de lecture jusqu'ici très lente.

Un lexique en fin de roman explique les termes japonais cités tout au long de l'histoire.

Un policier classique sur le fond mais pas sur la forme qui contient trop de longueurs mais qui n'est pas inintéressant pour découvrir le mode de vie des japonais.



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