À
Tokyo, un tueur en série a assassiné huit personnes d'origine
étrangère qui résidaient dans la ville. Le meurtrier a utilisé un
long couteau à poisson avec lequel il a tranché en deux ses
victimes. Devant la carence de la police locale, une conférence
internationale décide de confier l'affaire à sept hommes et
femmes, spécialistes étrangers qui travailleront sous la direction
de Ichiro Mochizuki, le commissaire en chef de Tokyo. L'équipe est
complétée par deux directeurs de bureau et un interprète tandis
qu'une psychologue chinoise aidera à établir le profil du coupable
et de ses victimes. Les enquêteurs débarquent à Tokyo où ils sont
logés dans un grand hôtel. Puis ils commencent à se présenter les
uns les autres, avant de s'organiser pour traquer un tueur dont ils
ignorent tout. Quoi que très invraisemblable, ce choix de mettre en
scène une équipe internationale de fins limiers est assez
séduisant. Et dès lors, l'enquête à laquelle ils doivent
participer devient, pour chacun d'entre eux, l'occasion de découvrir
les coutumes et la culture d'un pays étranger.
Suite
à huit meurtres d'étrangers et la police japonaise n'ayant aucune
piste de puis plusieurs mois, une conférence internationale à
l'initiative des États-Unis décide de remettre l'enquête à sept
inspecteurs et criminologues étrangers assistés par une psychologue
chinoise.
Avant
de plonger le lecteur dans le contexte de l'intrigue l'auteure nous
livre un premier chapitre sur les us et coutumes des japonais.
Ensuite
elle passe à la description des différentes victimes, à la
présentation par eux-mêmes des enquêteurs. Elle nous gratifie
également d'un long exposé sur les sérial-killer.
L'enquête
en elle même tarde à démarrer et jusqu'à la moitié du roman les
chapitres se succèdent avec des enquêteurs qui exposent leur point
de vue sur l'affaire mais sans réelle avancée sur l'enquête.
L'auteure continue à décrire les particularités des japonais, leur
mode de vie, leurs réaction,... ce qui de bien entendu cette manière
de procéder crée de nombreuses longueurs.
Ce
n'est qu'au huitième chapitre – sur douze – que l'auteur expose
l'avancée des enquêteurs en établissant une liste des indices que
le lecteur n'a pas su relever car noyés dans la masse des
informations qui n'apportaient rien au développement de l'intrigue.
A partir de là on trouve enfin du rythme à l'histoire et la plume
de l'auteure devenant plus fluide et favorise la dynamique de lecture
jusqu'ici très lente.
Un
lexique en fin de roman explique les termes japonais cités tout au
long de l'histoire.
Un
policier classique sur le fond mais pas sur la forme qui contient
trop de longueurs mais qui n'est pas inintéressant pour découvrir
le mode de vie des japonais.
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