mercredi 13 février 2019

La forteresse de Katombé-Mongè de Momi M'buze Noogwani Ataye Mieko


Lecture dans le cadre du challenge :





Après avoir quitté la Cité-Etat de Nkoza, le cortège des réfugiés conduit par Nehesha finit par atteindre la ville de Mbosi qui était une position stratégique. Les sujets encore loyaux à l'empereur Sawati III se rallièrent Nehesha en se rendant à la forteresse de Katombé-Mongè. Nehesha constitua une armée afin de sécuriser le passage et la montée vers la forteresse, sur le parcours le cortège rencontra beaucoup d'obstacles et des preuves par lesquelles l'héroïsme d'un jeune homme les sauva tous d'une mort certaine. L'armée de l'Alliance qui fit tomber le pouvoir impérial, quant à elle, se préparait aussi à la guerre. Elle était en marche pour la forteresse de Katombé-Mongè forte de plusieurs milliers d'hommes provenant de plusieurs nations liguées contre l'empire Ntu. Deux armées allaient s'entrechoquer dans la plus effroyable des violences, celle des armes physiques et spirituelles. En dépit de la guerre qui arrivait Nehesha avait un tout autre chemin à emprunter, celui vers la Cité Sacrée d'Imboko, lieu de sa consécration comme monarque et chef de guerre. Certains secrets vont lui être révélés et changer à jamais la destinée des individus, des nations et de la Grande-Terre : Katiopa.


A la fin du tome précédent et suite au soulèvement de quatre jeunes nobles l'empereur avait du se réfugier à la forteresse de Katombé-Mongè. Des fidèles de l'empereur tente de s'y réfugier mais la coalition renforcée par des royaumes allié mais également d'envahisseurs ne rend pas la tâche aisée. Et dans ce présent volume l'on va suivre plus précisément une guerrière Nkosa qui à la tête de ses troupes conduit un convoi de réfugiés vers la forteresse.

Dans ce deuxième tome l'auteur développe un peu plus son univers de l'imaginaire africain en nous faisant découvrir son panthéon. On a également en fin du tome, à l'instar du premier opus, une petite touche de magie. Mais l'on peut regretter que l'auteur ne s’attache pas à nous faire découvrir plus en profondeur les us et coutumes des différentes peuplades.

L'auteur ayant essentiellement axé son récit sur la guerrière Nkosa les personnages secondaires ne sont pas assez présents et leur psychologie est complètement délaissée.

Hormis la bataille en fin de volume, les escarmouches et les batailles qui jalonnent le périple ne nous sont rapportés qu'en quelques mots et c'est dommage car le récit aurait pu avoir un peu plus de rythme. Il en est de même pour les dialogues qui sont presque inexistants et de ce fait le récit se traîne en longueur.

Comme dans le premier opus le style de l'auteur est lourd et maladroit, l'auteur se laisse dominer par une langue qu'il maîtrise insuffisamment. Des mots remplacent des noms proches en terme d'écriture et certaines phrases perdent tout leur sens. Les fautes d'orthographes sont légion, rares sont les phrases qui n'en contienne pas.

Cette fantasy africaine aurait pu être intéressant car cet univers n'est pas hormis cette trilogie n'est pas abordée, mais à l'instar de l'auteur le lecteur subit l'histoire sans parvenir à s'y immiscer.



Aucun commentaire: