Lecture dans le cadre du challenge :
Après
avoir quitté la Cité-Etat de Nkoza, le cortège des réfugiés
conduit par Nehesha finit par atteindre la ville de Mbosi qui était
une position stratégique. Les sujets encore loyaux à l'empereur
Sawati III se rallièrent Nehesha en se rendant à la forteresse de
Katombé-Mongè. Nehesha constitua une armée afin de sécuriser le
passage et la montée vers la forteresse, sur le parcours le cortège
rencontra beaucoup d'obstacles et des preuves par lesquelles
l'héroïsme d'un jeune homme les sauva tous d'une mort certaine.
L'armée de l'Alliance qui fit tomber le pouvoir impérial, quant à
elle, se préparait aussi à la guerre. Elle était en marche pour la
forteresse de Katombé-Mongè forte de plusieurs milliers d'hommes
provenant de plusieurs nations liguées contre l'empire Ntu. Deux
armées allaient s'entrechoquer dans la plus effroyable des
violences, celle des armes physiques et spirituelles. En dépit de la
guerre qui arrivait Nehesha avait un tout autre chemin à emprunter,
celui vers la Cité Sacrée d'Imboko, lieu de sa consécration comme
monarque et chef de guerre. Certains secrets vont lui être révélés
et changer à jamais la destinée des individus, des nations et de la
Grande-Terre : Katiopa.
A la fin du tome
précédent et suite au soulèvement de quatre jeunes nobles
l'empereur avait du se réfugier à la forteresse de Katombé-Mongè.
Des fidèles de l'empereur tente de s'y réfugier mais la coalition
renforcée par des royaumes allié mais également d'envahisseurs ne
rend pas la tâche aisée. Et dans ce présent volume l'on va suivre
plus précisément une guerrière Nkosa qui à la tête de ses
troupes conduit un convoi de réfugiés vers la forteresse.
Dans ce deuxième tome
l'auteur développe un peu plus son univers de l'imaginaire africain
en nous faisant découvrir son panthéon. On a également en fin du
tome, à l'instar du premier opus, une petite touche de magie. Mais
l'on peut regretter que l'auteur ne s’attache pas à nous faire
découvrir plus en profondeur les us et coutumes des différentes
peuplades.
L'auteur ayant
essentiellement axé son récit sur la guerrière Nkosa les
personnages secondaires ne sont pas assez présents et leur
psychologie est complètement délaissée.
Hormis la bataille en
fin de volume, les escarmouches et les batailles qui jalonnent le
périple ne nous sont rapportés qu'en quelques mots et c'est dommage
car le récit aurait pu avoir un peu plus de rythme. Il en est de
même pour les dialogues qui sont presque inexistants et de ce fait
le récit se traîne en longueur.
Comme dans le premier
opus le style de l'auteur est lourd et maladroit, l'auteur se laisse
dominer par une langue qu'il maîtrise insuffisamment. Des mots
remplacent des noms proches en terme d'écriture et certaines phrases
perdent tout leur sens. Les fautes d'orthographes sont légion, rares
sont les phrases qui n'en contienne pas.
Cette fantasy africaine
aurait pu être intéressant car cet univers n'est pas hormis cette
trilogie n'est pas abordée, mais à l'instar de l'auteur le lecteur
subit l'histoire sans parvenir à s'y immiscer.
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