Lecture dans le cadre d'un partenariat avec :
Athènes,
à l'aube... Un morceau de La frise du Parthénon a disparu et le
cadavre d'un archéologue gît au pied de l'Acropole. Le passé du
commissaire Stavros Nikopolidis vient de ressurgir violemment ! En
effet, quelques années auparavant, sa femme Elena - alors
responsable des fouilles archéologiques - disparaissait
mystérieusement au même endroit. Depuis, Stavros n'est plus que
l'ombre de lui-même... Mais aujourd'hui les signes sont là.
Rodolphe, le probable meurtrier, son ennemi de toujours, est revenu.
Stavros, véritable électron libre, impulsif, joueur invétéré de
tavli et buveur impénitent, n'a plus que la vengeance en tête !
Flanqué de ses plus fidèles collègues - Dora, ancienne des forces
spéciales, Eugène le hacker et Nikos l'Albanais -, soutenu par son
amie Matoula, tenancière de bar au passé obscur, et malgré
l'étrange inspecteur Livanos, Stavros va enfin faire sortir de
l'ombre ceux qui depuis tant d'années pourrissent sa ville ! Mais la
vie révèle parfois bien des surprises...
Avant
de parler du roman je remercie Babelio et les éditions Jigal de
m'avoir gentiment fait parvenir ce roman.
Avec
son premier roman l'auteure nous entraîne dans une histoire qui
oscille entre roman policier et roman noir. Certes il y a bien une
enquête mais ce n'est pas elle qui occupe le devant de la scène,
l'auteure ayant fait le choix de privilégier le cadre dans lequel
elle se déroule.
L'auteur
nous dépeint une Grèce qui a du mal à se remettre de
l'endettement. Une Grèce où les administrations et notamment la
police doivent faire de leur mieux face aux moyens qu'ils possèdent
pour assurer la continuité du service. Une société où seule la
population a subit les conséquences de la crise et se remet
difficilement de l'humiliation à laquelle elle a été soumise.
Certes
la société va un peux mieux mais elle ne fait plus confiance aux
hommes politiques pour la plupart corrompus. Mais aussi un pays qui a
longtemps été pillé de ses œuvres d'art et qui ne commence qu'à
seulement prendre conscience de ses richesses.
L'auteure
nous entraîne dans les quartiers glauques de la capitale où se
trame les pires affaires. Un terrain privilégié pour les truands
qui se sont associés à la mafia Russe pour des trafics en tous
genres mais surtout de celui des œuvres d'arts.
Un
cadre très noir, très sombre qui est le point fort du roman.
L'auteure
s'attarde également sur son personnage central , un ex-flic de
premier plan qui a sombré depuis dix ans dans l'alcool, la
dépression depuis que son épouse est morte dans une affaire en tout
point similaire à celle qui lui est confiée aujourd'hui. Elle nous
dépeint, peut être un peu trop longuement, sa vie personnelle et
les stades par lesquels il passe. Pour quoi faut-il que les auteurs
nous offre toujours des personnages de policiers torturés dans leurs
vies personnelles ? Surtout que dans le cas présent l'auteure elle
n'épargne pas le lecteur avec certains clichés dans le reste de
l'équipe. L'on a également droit à certains longueurs
supplémentaires quand le commissaire enseigne à son jeune fils
l'art d'un jeu de stratégie et les différentes manières de le
pratiquer.
Ces
différentes parties du roman laissent peu de place à l'enquête :
on connaît dés la lecture de la quatrième de couverture le
coupable et l'enquête consiste simplement à le localiser ce qui
laisse peu de place au suspense. A décharge il faut tout de même
préciser que l’auteure nous livre un dénouement qui nous réserve
tout de même une surprise.
Au
final un cadre très bien dépeint mais une enquête qui occupe peu
de place dans un roman déjà assez court. Certes c'est bien écrit
mais ça laisse le lecteur sur sa faim. On est presque plus dans un
roman de société que dans un véritable polar.
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