Lecture dans le cadre du challenge :
Rien
ne saurait ébranler Anasterry, la plus riche, intellectuelle et
libertaire baronnie de Civilisation, qui place la maîtrise de soi au
rang de vertu suprême. Rien… sauf peut-être un défi de
gamins.
Quand Renaldo, fils du baron de Montès, et son meilleur ami Thélban Acremont, entreprennent, pour séduire une jeune fille, de trouver la faille de cette utopie, ils ignorent qu’ils vont déterrer de sombres secrets. Et les secrets des puissants ne leur appartiennent pas.
Quels sont ces monstres découverts dans les marais ? En quoi sont-ils liés à la tolérance d’Anasterry pour ces mi-hommes que, partout ailleurs, on opprime jusqu’à les réduire en esclavage ? Après trente ans de paix, Civilisation risque-t-elle d’être si facilement bouleversée ? Pour réparer ses erreurs, Renaldo va devoir choisir entre son patriotisme, sa fidélité amicale, ses idéaux héroïques et ses simples responsabilités d’homme libre.
Une aventure de dark fantasy politique et sensible, portée par des personnages d’une grande humanité.
Quand Renaldo, fils du baron de Montès, et son meilleur ami Thélban Acremont, entreprennent, pour séduire une jeune fille, de trouver la faille de cette utopie, ils ignorent qu’ils vont déterrer de sombres secrets. Et les secrets des puissants ne leur appartiennent pas.
Quels sont ces monstres découverts dans les marais ? En quoi sont-ils liés à la tolérance d’Anasterry pour ces mi-hommes que, partout ailleurs, on opprime jusqu’à les réduire en esclavage ? Après trente ans de paix, Civilisation risque-t-elle d’être si facilement bouleversée ? Pour réparer ses erreurs, Renaldo va devoir choisir entre son patriotisme, sa fidélité amicale, ses idéaux héroïques et ses simples responsabilités d’homme libre.
Une aventure de dark fantasy politique et sensible, portée par des personnages d’une grande humanité.
Pour
avoir commis une faute de bienséance, Renaldo, fils cadet du baron
de Montés, est envoyé en mission d'espionnage dans la très
tolérante baronnie d'Anasterry. C'est accompagné de son ami
Thélban, un riche marchand, qu'il se présente à la cour du baron
Cal d'Anasterry sous le prétexte de renégocier un contrat entre les
deux baronnies. Le baron Cal qui n'est pas dupe de la vraie raison de
leur venue les autorise à fouiller là où ils le désirent mais
leur interdit formellement de pénétrer dans les dangereux marais.
Mais cette interdiction ne fait qu'attiser la curiosité des deux
jeunes gens.
Dans
ce premier opus des Rétheurs où la politique est omniprésente, il
faut attendre presque la moitié du roman pour que l'intrigue se
dévoile et qu'elle démarre timidement. En effet, l'auteure choisi
de développer un univers très riche, très fouillé où les
convenances occupent un place de premier plan.
Ici
pas de rebondissements en chaîne, pas d’intrigues secondaires,
l'auteure a choisi de faire ressortir les différences entre
l'utopique Anasterry par rapport aux autres baronnies beaucoup plus
strictes et plus rigoristes. L'histoire aborde des thématiques
pertinentes qui avec l'immigration forcée des demi-hommes est très
d’actualité avec ce qui se passe actuellement dans notre monde.
Certes les thèmes abordés sont très pertinents mais c'est au
détriment de l'action que ce fait leur traitement.
L'auteur
alterne le récit présent avec la première rencontre entre les deux
jeunes gens, le passé de Renaldo. Certes cette manière de procéder
permet de découvrir pleinement les deux protagonistes principaux,
mais ces flash-backs ont malheureusement l’inconvénient de
rajouter de nombreuses longueurs à un récit déjà très lent.
Les
personnages sont certes intéressants à suivre car leurs
interactions verbales sont émaillées de piques, de bons mots. Cet
humour apporte un peu de légèreté à un récit quelque peu
ennuyant. Le personnage de Constance est le plus intéressant à
suivre car elle occupe une place qui détonne dans cet société
féodale très rigide. Là encore la thématique abordée peut être
comparée à l'aspiration des femmes dans des nombreuses des sociétés
actuelles à avoir plus de droits et de libertés.
La
plume de l'auteure, malgré les nombreuses longueurs dues à un
univers très élaboré, s'avère directe, bien travaillée sur le
fond et pas du tout pompeuse, ce qui aurait pu être le cas avec ce
type d'univers.
Au
final Anesterry nous offre une fantasy intéressante mais, il faut
bien le reconnaître, qui manque cruellement d'actions. Les rares
rencontres avec la créature ne sont malheureusement pas assez
approfondies. On aurait aimé plus de combats. Le personnage
principal trop formaté par son éducation, se montre trop
psycho-rigide et apparaît de ce fait à certains moments presque
caricatural. Ce premier tome ouvre de nombreuse pistes pour les tomes
ultérieurs. On ne peut qu'espérer une intrigue plus solide, des
dénouements plus travaillée et des fins moins convenues. Quand au
côté dark-fantasy annoncé dans la quatrième de couverture on le
cherche encore : il ne suffit pas de mettre une créature
mutante pour être dans un registre quand l'univers ne suit pas !
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