Lecture dans le cadre du challenge :
La
lieutenante de la police criminelle Avery Black a traversé l’enfer.
Autrefois la meilleure avocate de la défense, elle est tombée en
disgrâce quand elle a réussi à faire sortir un brillant professeur
de Harvard – seulement pour le voir tuer à nouveau. Elle a perdu
son mari ainsi que sa fille, et sa vie s’est effondrée autour
d’elle.
Essayant de se racheter, Avery s’est tournée vers l’autre côté de la loi. En travaillant dur pour gravir les échelons, elle a atteint la Brigade Criminelle, au mépris des autres agents, qui se souviennent encore de ce qu’elle a fait, et qui la haïront toujours.
Cependant même eux ne peuvent nier qu’Avery a un esprit brillant, et quand un inquiétant tueur en série sème la peur au cœur de Boston, tuant des filles issues des meilleures universités, c’est vers Avery qu’ils se tournent. C’est l’occasion pour Avery de faire ses preuves, de trouver finalement la rédemption dont elle a tant besoin. Et pourtant, comme elle va bientôt le découvrir, Avery va se heurter à un tueur aussi brillant et audacieux qu’elle.
Dans ce jeu psychologique du chat et de la souris, des femmes meurent avec de mystérieux indices, et les enjeux ne pourraient être plus élevés. Une frénétique course contre la montre mène Avery à travers une série de rebondissements stupéfiants et inattendus – culminant dans un climat que même Avery ne pourrait imaginer.
Essayant de se racheter, Avery s’est tournée vers l’autre côté de la loi. En travaillant dur pour gravir les échelons, elle a atteint la Brigade Criminelle, au mépris des autres agents, qui se souviennent encore de ce qu’elle a fait, et qui la haïront toujours.
Cependant même eux ne peuvent nier qu’Avery a un esprit brillant, et quand un inquiétant tueur en série sème la peur au cœur de Boston, tuant des filles issues des meilleures universités, c’est vers Avery qu’ils se tournent. C’est l’occasion pour Avery de faire ses preuves, de trouver finalement la rédemption dont elle a tant besoin. Et pourtant, comme elle va bientôt le découvrir, Avery va se heurter à un tueur aussi brillant et audacieux qu’elle.
Dans ce jeu psychologique du chat et de la souris, des femmes meurent avec de mystérieux indices, et les enjeux ne pourraient être plus élevés. Une frénétique course contre la montre mène Avery à travers une série de rebondissements stupéfiants et inattendus – culminant dans un climat que même Avery ne pourrait imaginer.
Alors
qu'elle sort d'une soirée étudiante donnée par la confrérie à
laquelle elle appartient, une jeune femme est droguée à l'aide
d'une seringue, incapable de se défendre elle est emmenée dans un
van.
Quarante
huit heures plus tard, on assiste à l'arrivée de l'inspectrice
principale Avery Black, transfuge des Affaires Internes, à la
Criminelle suite à sa demande d'affectation. Traînant un lourd
passif de son premier emploi d'avocate, c'est sous les
sous-entendus, les quolibets voire les injures qu'elle est accueillie
par ses nouveaux collègues qui comme à l'accoutumée voient d'un
mauvais œil sa venue.
Une
fois de plus l'on n'échappe pas à l'éternel cliché de la
policière brisée par son passé, son divorce, et un panel de
collègues masculins misogynes et qui n'apprécient pas le fait
qu'une brillante plaidoirie ait permis la libération d’un
sérial-killer qui à dés sa sortie repris ses crimes.
A
peine arrivée, elle est envoyée, accompagnée du seul collègue
masculin qui accepté de travailler, sur le lieu de la découverte du
corps de la jeune étudiante. La mise en scène très particulière
du corps attire particulièrement l'attention de l'inspectrice sur la
probabilité d'avoir affaire à un sérial-killer. Très rapidement
elle découvre des indices sur l’enlèvement mais qui ne permettent
pas d'identifier l'auteur de ce meurtre. Et tout naturellement
l'enquête va débuter par les interrogatoires des proches de
l'étudiante.
Si
«Raison de tuer » est présenté comme un « thriller »
les rares apparitions ne sont pas assez percutantes, et l'enquête
qui occupe la plus grande partie du roman font plus pensé à un
policier classique. En effet même si les meurtres se succèdent le
rythme du roman, sans être lent, manque un peu de punch et l'enquête
est tout ce qu'il y a de plus classique : enquêtes de
voisinage, audition des proches, interrogatoires des proches,
recoupement d'indices, recherche de points communs entre les
différentes victimes...
Le
scénario est maîtrisé de main de maître, tout s'enchaîne de
manière logique, malgré de nombreuses impasses l'enquête progresse
naturellement sans incohérences.
On
aurait pu craindre que la vie personnelle de l'inspectrice soit trop
mise en avant, mais ce n'est pas le cas : les passages sont bien
dosés, sans prendre le pas sur l’enquête, mais suffisamment pour
maintenir l’ambiance délétère qui règne au commissariat.
Le
style de l'auteur est fluide, efficace, plutôt direct, et correspond
bien à ce genre de roman. On peut malheureusement regretter que la
traduction ne soit pas à la hauteur : fautes d'orthographes
assez nombreuses, des non sens fréquents, des phrases
incompréhensibles qu'il faut lire à plusieurs reprise pour en
déchiffrer le sens sans être bien sûr d'être en phase avec les
pensées de l'auteur.
Au
final, un policier de bonne facture, classique mais prenant, une
enquêtrice qui réussit à nous séduire malgré son côté torturé,
et malgré la traduction déplorable l'on a envie de continuer à
lire les autres ouvrages de l'auteur.
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