Lectures dans les cadres des challenges :
L’ancienne
race elfique des Ninraé s’est retirée depuis longtemps dans ses
immenses forteresses retranchées, et se prépare à quitter ce
monde, totalement et définitivement.
Leur existence se voit sur le point de prendre un tournant imprévu lorsqu’un petit groupe d’entre eux, menés par le non-conformiste Darac’hel, découvre un humain inconscient et gravement blessé.
Leur existence se voit sur le point de prendre un tournant imprévu lorsqu’un petit groupe d’entre eux, menés par le non-conformiste Darac’hel, découvre un humain inconscient et gravement blessé.
Suspendu à mi-chemin entre la vie et la mort, Auric livre le récit de sa vie, de son enfance difficile dans un monde de barbares où sa vive intelligence se révèle être à la fois une chance et une malédiction, de sa lutte pour la survie et de son existence entre les Valgares et leurs guerres, sans savoir qu’un fabuleux destin l’attend.
Tandis qu’Auric raconte son histoire, lui et Darac’hel ne tardent pas à découvrir qu’ils sont liés par quelque chose de plus important que les simples circonstances, quelque chose qui remonte bien loin, aux Temps Anciens, lorsque les Guerres du feu faisaient rage et que les dragons régnaient sur la terre.
Mais certains murmures, saisis dans le monde réel ou dans le monde onirique, certaines voix qui ne s’étaient pas fait entendre depuis longtemps, pourraient signifier que ces jours ne sont pas aussi définitivement révolus que tout le monde le pense.
Il semblerait qu’Auric ne soit pas le seul à être entré sur le territoire des Feux Follets.
Alors
qu'ils patrouillent autour de leur immense cité-forteresse au pied
des montagnes du Dos du Dragon, une groupe de jeunes elfes découvrent
un humain très grièvement blessé en armure de général de
l'Empire Idirien. Alors qu'ils discutent entre eux pour savoir s'ils
doivent ramené l'humain, ils ont attaqués par une créature
façonnée artificiellement qui tue et blesse plusieurs d’entre
eux. Les jeunes elfes, qui n'avaient jamais vu de leurs propres yeux
d'humain, emportent leurs blessés, leurs morts et le Barbare jusqu'à
leur cité secrète.
L'histoire
comme on va le découvrir par certains détails de l'histoire se
situe à une période charnière entre l'apparition des humains et la
lente disparition des elfes. Dés le départ on ne peut s'empêcher
de noter une certaine similitude avec celle du Seigneur des Anneaux,
tout au moins pour l'univers qui se situe après les Guerres du Feu
et qui rappellent les Âges décrits par Tolkien.
A
leur retour les elfes doivent argumenter auprès du conseil de la
cité la raison qui les ont poussé à ramener les étrangers dans la
cité. Hormis l'invocation que le danger qui menacent les humains
pourraient aussi les menacer il ne se dégage pas vraiment d'intrigue
centrale. L'auteur centre uniquement son récit sur le personnages
d'Auric le barbare et nous entraîne dans un univers médiéviste
tout ce qu'il y a de plus classique.
On
découvre donc la vie d'Auric de son enfance jusqu'au moment où il a
été découvert blessé. Une enfance au départ heureuse auprès
d'une mère cultivée enlevée lors d'un raid d'été par son père
un chef de clan. Un début d'adolescence fait d'humiliations car
différent des autres adolescents du clan, puis ses actes guerriers
lorsqu'il, à l'instar des autres jeunes de son clan, puis sa fuite,
peu après avoir fait la fierté de son père lors d'une guerre
contre les humains, alors qu'il tue ce dernier pour avoir battu à
mort sa mère.
L'auteur
nous dépeint, de long en large, la vie des barbares, leurs us et
coutumes, mais n'offre rien d'original se contentant de les décrire
à l'image des Vikings, les Drakkars en moins.
La
fuite du jeune homme aurait pu permettre de découvrir
géographiquement les différentes régions de l'Empire Idirien au
fil de sa progression au travers des différents territoires, mais
malheureusement il n'en est rien, l'auteur se contente d'énumérer
simplement les noms et l’absence de carte ne permet même pas de se
faire une idée d'un monde qui semble assez vaste. En effet l'auteur
centre exclusivement son récit sur les faits et gestes de son
personnage pricipal. On ne sait pas grand chose de ce qui l'entoure,
même si l'on découvre quelques bribes historiques de l'univers
quand le jeune homme parle de ses lectures.
Le
point fort du récit sont les combats plutôt bien décrits et les
stratégies qu'emploient le personnage central, bien que le lecteur
les découvrent avec un certain recul, car ils lui arrivent narrés
et centré sur le personnages sans nous donner vraiment de vue
d'ensemble.
Hormis
une sorte de laboratoire de chimie, de médecine légale on ne
découvre rien de la forteresse elfique. Le seul point innovant c'est
la création de monstre à partir d'artefacts mais cela reste très
sommaire, et l'on s’attendait à ce d'autres points soient
développer. On reste sur notre faim car des points intéressants ne
sont pas développés, certes on est dans une héroïc-fantasy mais
ce premier opus aurait gagné en profondeur à posséder quelques
dizaines de pages supplémentaires.
Les
descriptions sont longues et cassent le rythme du récit ce qui est
préjudiciable vu le choix de récit de l'auteur. A ce petit
inconvénient il faut ajouter un style très riche, parfois pompeux
qui alourdit également la dynamique de lecture. Par exemple on peut
noter l'emploi à toutes les sauces du mot « strate » et
ceci d'une manière pas toujours appropriée ce qui à force finit
par lasser le lecteur.
Au
final une très longue mise en place, pas vraiment d'intrigue, un
univers vaste mais insuffisamment dépeint, une écriture un peu
lourde, un récit où il ne se passe rien de vraiment concret :
il faut attendre l'opus suivant pour se faire une idée globale de
l'histoire car à ce stade on ne peut pas pleinement se prononcer sur
l'histoire qui ne fait que débuter.
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