Lecture dans le cadre des challenges :
La
Garde d'Onyx, garante de l'autorité du souverain, est en deuil.
Après les derniers événements qui ont déchiré le haut-royaume,
le prince Alan a pris le commandement de ces hommes, et nombreux sont
ceux désireux de rejoindre leurs rangs. Mais la reine, aussi
ambitieuse qu'impitoyable, est bien décidée à gouverner à la
place de son époux mourant. Menacé par la guerre civile et les
luttes de pouvoir, le haut-royaume ne cesse de se fragiliser… Les
desseins du Dragon du Destin sont obscurs, mais finissent toujours
par s'accomplir.
Après un premier tome
qui s'avérait au demeurant plutôt décevant mais qui se terminait
par un effet choc, l'histoire reprend sur un rythme très lent.
Si au premier tome le
postulat de départ s'avérait des plus simples avec pour intrigue la
cession d'Angborn à l'Yrgaärd, celui de ce deuxième opus est
encore plus basique avec une nouvelle crise qui frappe le
Haut-Royaume en l’occurrence le refus de l'allégeance à la reine
de la Dame d'Arcante et du siège de la cité franche.
La mise en contexte du
récit se traîne pour aboutir en fin de partie à une révélation
qui ne surprend personne. Une révélation des plus simplistes qui
reflète chez l'auteur une grande lacune au niveau imaginatif.
Ce n'est ps la deuxième
partie qui va dynamiser le rythme de l'histoire. En effet l'auteur
emploie maints artifices pour rallonger la longueur de son histoire
pour en arriver au même point qu'à la fin de la première partie.
Le lecteur qui commence sérieusement à se demander quand l'histoire
va vraiment commencer, lassé, finit par sauter des paragraphes.
Certes si l'on fait
l'abstraction de l'intrigue très simple, le récit se veut plus
dense que dans le premier opus et surtout moins linéaire : la
multiplication des points de vue et les ramifications secondaires de
l'intrigue sont intéressantes mais les informations semblent nous
parvenir en vrac, sans vraiment de synopsis bien établi.
L'univers se développe
avec l'apparition de nouveaux royaumes mais une fois de plus
l'absence de carte ne permet pas de suivre de manière concrète et
de situer de manière précise les déplacements des personnages au
fil des chapitres. On assiste à un siège et l'on ne peut s'empêcher
de noter un déséquilibre par rapport à la réalité car le récit
se focalise uniquement sur les personnages centraux. Une fois de plus
l'on ne sait pas ce que ressentent les assiégés et les autres
assiégeants. La mise en place du siège a pratiquement été
entièrement occulté et l'on ne sait pas ce qui se passe dans les
troupes, l'on n'a pas le ressenti de ce que pensent les soldats de
troupe.
Si dans la dernière
partie les événements se précipitent et que les rebondissements
sont nombreux, certains faits sont expédiés et l'on reste parfois
sur une impression d'inachevé.
Si certains des
personnages de premier plan gagnant en profondeur, il n'en est pas de
même des personnages secondaires qui ne semblent pas intéresser
l'auteur ce qui renforce encore le sentiment qu'il manque quelque
chose à l'histoire.
Le style de l'auteur
est indéniablement sans reliefs, les nouveaux apports tant au point
de vue des royaumes qu'au niveau des nouveaux personnages ne
possèdent aucune saveur particulière. Les dialogues sont souvent
répétitifs dans leur formulation, relatant les mêmes informations
à plusieurs reprise ce qui là aussi finit par lasser le lecteur et
alourdir inutilement l'histoire.
Si la dernière partie
de l'histoire laisse entrevoir nombre de perspectives intéressantes
pour la suite de cette série, ces deux premiers tomes décevants ne
nous invitent pas à poursuivre l'aventure.
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