Lecture dans le cadre du challenge :
Quatre
criminels bannis de leur terre natale, trois
soldats de l’Église.
Une prophétie poussiéreuse de deux mille ans annonçant la venue d’un enfant sacré qui aura le pouvoir de sauver le monde… ou de le détruire.
Une prophétie poussiéreuse de deux mille ans annonçant la venue d’un enfant sacré qui aura le pouvoir de sauver le monde… ou de le détruire.
Ces sept personnages déclencheront une épopée qui bouleversera leurs vies, mais aussi celle de leurs deux continents.
Ainsi débute ce récit épique où les héros, comme le lecteur, seront inéluctablement entraînés dans un tourbillon de complots sordides, d’intrigues politiques et religieuses, d’humour, de magie et d’amour.
Le 8e Sceau s'ouvre sur une prophétie qui annonce des bouleversements majeurs. À l'heure où cette dernière se réalise, les deux groupes rivaux entament une course contre la montre pour trouver cet enfant exceptionnel. Ce monde complexe, intriguant et palpitant, devient ainsi le théâtre d'une épopée qui changera l'avenir de tous.
L'auteur
introduit l'histoire par un court récit se déroulant deux mille ans
avant l'histoire principale. Un récit où une jeune femme prophétise
la venue d'une nouvelle religion qui devrait remettre en question les
religions établies par la venue d'un enfant sacré ou maudit. Les
conditions de sa venue faisant l'objet d'une prophétie détaillée
mais de manière peu claire. Un postulat de départ somme toute assez
basique et très récurrent en fantasy.
Dans
la première moitié de l'histoire l'auteur prend le temps de poser
ses personnages, d'introduire son univers et son panthéon, de mettre
en place le contexte politico-religieux et de nous décrire son
système de magie. Certes il est nécessaire de procéder de cette
manière pour que le lecteur puisse s'immerger dans le récit, mais
les descriptions et explications, notamment concernant le système de
magie et le panthéon, se font de manière linéaire qui en plus des
longueurs donnent un rythme très lent au récit.
L'ensemble
du récit repose donc essentiellement sur la religion, l'univers dans
lequel évoluent les personnages ressemblant fortement à celui de la
Bretagne lors de l'invasion romaine. Une époque où l'église
catholique romaine prônait la radicalisation de son culte par par la
force. Un thème travaillé en profondeur par l'auteur mais qui
manque toutefois d'originalité car trop souvent abordé en
littérature. L'auteur met en place les dogmes de l'église de
l'Unique ainsi que les croyances liées aux éléments proches de
celles des druides. La magie elle aussi apporte peu d'originalité,
trop classique dans son ensemble puisque basée sur les forces
naturelles. On retrouve en second plan la forte présence de
l'Inquisition et des exactions qu'elle devrait amener dans la suite
du récit, ici représenté par l'ordre de la Rose
Les
us et coutumes des clans sont bien décrites favorisant l'immersion
du lecteur dans leur monde. On retrouve beaucoup d'analogie avec les
clans celtiques mais l'auteur semble s'être bien documenté mais une
touche plus personnelle aurait été grandement appréciée.
Les
personnages sont attachants, notamment les bannis des clans, ici les
Impardonnés, les représentants de l'église, hormis le trio de
soldats bien caractérisés mais juste ébauchés dans cette première
partie, sont trop près de l'archétype du genre. La psychologie des
personnages n'est toutefois pas assez poussée côté des quatre
compagnons bannis de leurs clans, mais avec la confrontation à venir
avec leurs antagonistes on espère qu'ils prendront de la profondeur.
La
manière de rédiger de l'auteur est certainement son point fort , le
vocabulaire est simple mais pas simpliste, les phrases sont courtes
facilitant la lecture et l'action se fait présente dans la seconde
moitié de l'opus donnant une meilleur dynamique à l'histoire. Le
récit est prenant malgré un classicisme latent. Il est certes
difficile de s'en faire une opinion globale car on n'a ici que la
première partie du premier opus, il est au moins nécessaire de lire
la seconde partie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire