Le
roi Manfred se meurt, et le royaume d’Abhorn vacille dans le
souffle irrégulier du monarque. Son fils aîné, le prince-servant
Haert, à qui reviendrait légitimement la couronne, se protège des
complots en éliminant tous ceux qui se dressent entre le trône et
lui. S’il a le soutien de dame Katryn, son épouse et maîtresse
intrigante aux sombres secrets, il s’attire l’inimitié de son
frère, Saulen, et de sa sœur, Elvire, qu’il écarte habilement du
pouvoir. D’autre part, il a dissout la compagnie des Dames d’Yssel,
commandée par Moéva d’Arézar.
Cette guerrière-héroïne a pourtant combattu avec lui pour repousser l’assaut des Pillards pourpres et a tout perdu dans la bataille. Mais elle doit à présent s’exiler en Outre-Ezard. De son côté, Brilliân, premier-chevalier attitré de la princesse Elvire, part enquêter dans cette région dont il est originaire, car il y pressent l’éveil d’une menace. Il croise Moéva en route et voyage avec elle. On a confié à la mercenaire la garde d’une jeune lunarelle, descendante des demi-elfes, aux pouvoirs magiques naissants.
Mais surtout, au-dessus de ce monde fragile, la lumière d’Yssel, l’étoile reine du ciel et protectrice de la terre, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. La véritable guerre n’a peut-être pas encore commencé, et son enjeu dépasse probablement les frontières du royaume.
Cette guerrière-héroïne a pourtant combattu avec lui pour repousser l’assaut des Pillards pourpres et a tout perdu dans la bataille. Mais elle doit à présent s’exiler en Outre-Ezard. De son côté, Brilliân, premier-chevalier attitré de la princesse Elvire, part enquêter dans cette région dont il est originaire, car il y pressent l’éveil d’une menace. Il croise Moéva en route et voyage avec elle. On a confié à la mercenaire la garde d’une jeune lunarelle, descendante des demi-elfes, aux pouvoirs magiques naissants.
Mais surtout, au-dessus de ce monde fragile, la lumière d’Yssel, l’étoile reine du ciel et protectrice de la terre, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. La véritable guerre n’a peut-être pas encore commencé, et son enjeu dépasse probablement les frontières du royaume.
Tout débord je
remercie l'auteure de m'avoir proposé si gentiment de découvrir son
roman.
Dans la première
partie du roman l'auteur prend son temps pour poser son monde, le
contexte géopolitique, son importante galerie de personnages et les
bases de ses intrigues.Parmi la galerie de personnages elle nous invite à suivre
plus particulièrement les destins de trois jeunes femmes en quête
d'elles mêmes, un postulat de départ somme toute assez basique même
si ici on ne tombe pas dans les travers habituels de la fantasy
initiatique.
Les pêcheurs n'échappe
pas à la sempiternelle règle du syndrome du premier tome la
première partie comportent de nombreuses longueurs, certes
nécessaires à la compréhension de l'histoire, mais de ce fait la
lecture est plutôt lente. Par la suite la dynamique s'avère de
meilleure facture même s'il n'y a pas de nombreux combats, de
grandes batailles comme pouvait le laissait penser l'annonce d'un
médiéval-fantasy. En effet, le roman s'avère plus intimiste
qu'épique mais l'auteure mène son récit avec brio et le rythme
lent ne se fait que peu ressentir, les pages se tournent toutes
seules.
Si de prime abord, avec
ses éternels conflits habituels entre royaumes voisins et de
nombreuses références à la sempiternelle lutte humains-elfes, le
monde médiéviste dépeint par l'auteure peut paraître plutôt
classique, elle a su l'agrémenter d'éléments personnels. Le
panthéon des dieux et déesses est très bien réalisé, la race
qu'elle nous fait découvrir, les Lunarels, une race entre humains et
elfes est innovante en fantasy, et si l'on est dans un monde
médiéval, il est différent de ceux précédemment rencontrés.
Mais ce qui fait la grande force de ce monde, c'est le légendes et
le passé historique dont l'auteur émaille son récit.
Les personnages sont
traités en profondeur, complexes, leurs psychologies sont
extrêmement poussées et en aucun cas ne peuvent laisser les
lecteurs indifférents même si parfois on a un peu de mal à
ressentir vraiment de l'empathie pour certaines démontrant une
certaine immaturité.
La plume de l'auteure
est sensible, agréable, riche sans toutefois être trop complexe.
Les intrigues sont savamment construites, les descriptions sont très
visuelles et le lectorat n'a aucun mal à s'immerger profondément
dans l'univers complexe offert par l'auteure.
Au
final, Le Pêcheurs se révèle un très bon premier tome qui nous
fait découvrir que tout n'a pas été écrit dans le genre. Une
histoire brillamment maîtrisée de la première à la dernière page
et qui laisse entrevoir une saga de premier plan.
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