vendredi 15 novembre 2024

Le silence des Chartreux de Henri Guillaume

 


Brisé par le décès de son épouse, Bruno n´est plus qu´une ombre. Il a honte de se lamenter sur son sort, honte d´être incapable de se reprendre, honte de cet alcool qui l´assomme. Afin de se reconstruire, ce scénariste de films se réfugie dans une chartreuse plantée au sommet d´un pic enneigé. Mais la mort rôde !Une fillette est enlevée. Un moine disparaît. D´étranges phénomènes surgissent. Le silence glacial du monastère cache de terribles secrets. Bruno y survivra-t-il ?



Bruno qui était en route pour le monastère où il devait séjourner deux mois a du faire halte une dizaine de kilomètres avant son but en raison d'une tempête de neige.

Le matin à l’hôtel il apprends qu'une jeune fille du village a disparu, mais in ne parle pas aux gendarmes de la silhouette qu'il a entraperçu la veille dans ses phares étant sous l'emprise de l'alcool. Un état qui ne le quitte plus depuis deux ans lors de la mort de son épouse dans un accident.

Alors qu'il est installé à la Chartreuse, il est témoin de phénomènes mystérieux qui vont prendre un tournant particulier lorsqu'un moine récemment arrivé est retrouvé assassiné. Alors que les autres retraitants font leurs valises Bruno lui est déterminé à découvrir ce qui se passe.


Une mise en place qui prend son temps pour s'installer. Un récit linéaire à l'atmosphère qui se voudrait pesante mais qui ne l'est pas assez et où il ne se passe pas de faits majeurs de la disparition au meurtre. Ce n'est que dans les tous derniers chapitres que le rythme s'accélère enfin et arrive enfin à accrocher le lecteur.


Le personnage central, perpétuellement plongé dans les vapeurs de l'alcool et passant son temps à s'apitoyer sur son sort ne parvient pas à susciter un lien avec le lecteur.


Un thriller somme toute assez moyen.




samedi 2 novembre 2024

Marchands de mort subite de Max Izambard

 


Pierre Marlot observe une colonie d’avocettes en baie de Somme lorsqu’il reçoit un appel du consul de France en Ouganda. On n’a plus de nouvelles de sa fille Anne, journaliste prometteuse et farouchement indépendante, depuis qu’elle est partie dans l’Est de la République démocratique du Congo pour les besoins d’un reportage. En arrivant à Kampala, Pierre comprend qu’il ne faut rien attendre des services consulaires. Il se lance dans une quête solitaire sur les traces de sa fille. C’est ainsi qu’il rencontre Juliet Ochola, une journaliste travaillant pour un grand quotidien ougandais. Juliet décide de reprendre le travail d’Anne. Dans un pays où les journalistes subissent menaces de mort et arrestations arbitraires, elle s’engage dans une enquête à haut risque, alors même qu’une insurrection étudiante met la capitale à feu et à sang.



Pierre Marlot, un ancien journaliste, reçoit un appel du Consulat de France en Ouganda qui lui apprend que sa fille Anne, reporter, a disparu depuis deux semaines.

Il se rend sur place et s'aperçoit qu'aucune recherche n'a été entreprise. L'enquête que menait sa fille dérangeait nombre de personnes.


Hormis le fait que la présence du père dérange les autorités et que tout le monde trempe dans les magouilles le récit ne parvient pas à captiver le lecteur sauf peut être dans le côté de la vie en Afrique distillé à petites doses.


L'ensemble du récit ne repose que sur un fait simple qu'en Afrique tout le monde cherche son profit au détriment des autochtones. Hormis ce fait le récit ne présente aucun intérêt.


Une sorte de thriller action si l'on peut dire mais qui se révèle poussif car tout tourne uniquement autour uniquement autour des recherches de la journaliste. Tout s'est déjà passé avant le début du récit.




vendredi 1 novembre 2024

La femme qui gênait de Stéphanie Buelens

 


Convaincue que son ex-mari Simon a provoqué la mort de sa fille, Claire Fontaine tente désespérément d’avertir la deuxième femme qu’il va épouser : celle-ci est mère d’une adolescente et, Claire en est sûre, il va s’en prendre à elle.
Simon, qui voit en Claire une paranoïaque et une menteuse, embauche Sloan Wilson, une ancienne policière de Los Angeles devenue « mangeuse de péchés », spécialiste dans la gestion des affaires délicates de ceux qui ne souhaitent pas voir la police impliquée.
Mais au fur et à mesure de son enquête, Sloan découvre qu’il y a d’un côté comme de l’autre bien plus de zones d’ombre que prévu. La date du remariage approche, et la tension monte. Dans une situation où la vérité est constamment mise en défaut sous les pressions conjuguées de la peur et du désir de vengeance, l’issue risque d’être fatale.



Claire n'a pas cru sa fille lorsque celle-ci lui a dit avoir été violée par son beau-père, et Melody s'est suicidée.

Quand Claire apprend que la nouvelle fiancée de son ex-mari a elle aussi une fille, elle tente tout ce qu'elle peut pour que les faits ne se reproduisent pas.

Lassé de son harcèlement, son ex-mari engage une ex-policière pour faire cesser les interventions de Claire.

En cherchant une faille chez Claire, la dévoreuse de péchés découvre une grosse affaire de mœurs dans laquelle son client est impliqué.


Une mise en contexte très longue où il ne se passe rien ou presque. Le récit s'avère linéaire et plat jusqu'aux ultimes chapitres consacrés à l'affaire. On ressent tout au long du récit un certain manque de tension. De ces faits le récit a beaucoup de mal à capter l'attention du lecteur qui n'hésite pas parfois à sauter quelques paragraphes.

Du fait du manque réel de tension on a beaucoup de mal à s'intéresser aux personnages


Un thriller psychologique très moyen.