lundi 31 décembre 2018

L'ombre du dragon de Miles Cameron


Lecture dans le cadre du challenge :




Le Chevalier rouge a combattu des armées entières. Le voici confronté à un nouveau défi : un tournoi, événement éminemment politique durant lequel la fine fleur de la noblesse croise le fer pour gagner la faveur du roi. Mais l’enjeu est encore plus élevé... Une dangereuse faction menée par un chevalier sanguinaire a infiltré la cour albaine. Cet adversaire se bat pour s’asseoir sur le trône d’Alba. Le chaos qui menace de toutes parts profitera-t-il aux créatures du Monde Sauvage, parmi lesquelles les énigmatiques dragons ?


C'est avec plaisir que l'on retrouve les personnages rencontrés dans les tomes précédents. Thorn n'a pas renoncé à soulever le Monde Sauvage mais cette fois çi allié malgré lui à une entité primaire. Si le postulat principal reste le même, en début de roman l'auteur nous gratifie d'une intrigue secondaire avec les Galliens qui fomentent un complot contre la reine d'Alba afin de s'emparer, à la demande de leur roi, de ce royaume.

Si ces intrigues laissent augurer de l'action, ce n'est pas le cas dans le début du roman, la mise en contexte s'avère des plus lentes et les rappels des événements précédents ne font qu'accentuer ce ressenti. Passé les cent cinquante pages le rythme s'accélère et le lecteur est plongé dans un récit qui nous offre de beaux combats.

Le style de l'auteur qui jusqu'à présent était agréable à suivre se veut plus lourd, surchargé des descriptions. C'est assez maladroit et pas en osmose avec le côté épique du récit.

Concernant la narration l'auteur centre plus son récit sur la personne du chevalier rouge, les points de vue sont moins nombreux ce qui est un plus indéniable par rapport aux tomes précédents.

Côté personnages l'auteur présente toujours des seconds rôles intéressants mais il a une forte propension à les faire disparaître lors des combats et le lecteur, qui risque un peu de perdre ses repères, n'est pas sans se poser des questions pour la suite du récit. Certes ces disparitions ajoutent au côté épique du récit. Et l'auteur maîtrise à la perfection le côté stratégique des batailles.


Au final l'on pourra regretter une mauvaise gestion du rythme du récit mais néanmoins l'action et la quelité des personnages permet d'atténuer un peu ce point noir. Cinq tomes c'est peut être un peu trop, l'auteur aurait du opter pour une trilogie.


1 commentaire:

Zina a dit…

Une série que j'aimerai bien lire !