mercredi 2 août 2017

Le jade noir de David Zindell


Lecture dans le cadre du challenge :


Morjin, le Seigneur des Mensonges est parvenu à récupérer la Pierre de Lumière, obtenant ainsi le pouvoir absolu. Val est couvert de honte devant tout son peuple. Il sait qu'il a été trahi, et par l'un des siens. Il lui reste cependant un espoir de reprendre le contrôle des Neuf Royaumes. Au fond d'une forêt maudite, oubliée depuis longtemps, gît une gemme sacrée, le Jade Noir. C'est une des gelstei les plus puissantes jamais créées. Val devra affronter ses peurs et combattre Morjin avec toutes les armes à sa disposition, quitte à perdre son âme.


La famille de Valashu a été décimée par Morjin, le Seigneur des Mensonges, et malgré la perte de la Pierre de Lumière les protagonistes principaux partent à la recherche du Maîtreya.

L'auteur en profite pour développer un peu plus son univers, mais rien de bien vraiment alléchant puisque les tribus que l'on croise sont plutôt stéréotypés et que leurs us et coutumes sont très peu développés. Cet univers semble être calqué sur une série fort bien connus des amateurs du genre et l'on a l'impression que l'auteur n'a que changé leurs noms.

On se prenait à penser que suite aux événements survenus à la fin du tome précédent que l'auteur allait relancer l'histoire, mais non, l'on est plutôt dans un troisième tome trajectoire. Certes l'auteur en profite pour nous faire découvrir un peu plus Morjin et Kane dont l'on ne savait peu de chose. Mais ces informations sont noyées dans le flot des jérémiades de Maram, du questionnement de Valashu sur le bien fondé de ses actes, les sempiternels échanges entre Maître Juwain sur le bien fonde des préceptes de la Grande Confrérie Blanche,... en somme pour un tome qui devait relancer l'histoire il ne se passe rien ou presque. Et si l'on découvre l'école secrète et les Maîtres de cette confrérie, la manière différente d'employer la magie au travers des Gelstei, tout ceci c'est noyé dans de longs échanges.

On également la nette impression avec cet opus de revenir au point de départ avec une traversée d'une forêt maudite qui n'est pas sans rappeler le Valardoon. Le lecteur à la nette impression que l'auteur est en panne d'inspiration et qu'il veut combler le vide en employant le copié-collé. Il est une fois de plus sans contexte qu'en fantasy les séries à rallonge ont tendance après quelques tomes à perdre en dynamique. Et ce n'est pas la plume riche de l'auteur qui arrange la situation avec l'apport de spiritualité et la connotation cosmologique héritée de la SF qui nous éloignent des longueurs qui succèdent aux longueurs. On ne peut que se demander si cette façon de procéder n'est pas purement guidée par l'argent. Tout au long du récit, excepté pendant les trop rares moments d'action, l'on s'ennuie et l'on n'a qu'une seule envie celle de sauter des phrases voir des paragraphes entiers. C'est avec beaucoup de mal que l'on parvenue au point final.

Au final, un tome qui n'apporte rien au développement de l'intrigue, et l'on ne peut qu'espérer que les deux derniers opus soient un peu plus vivants et échappe à l’habituelle linéarité du récit qui depuis le débout est trop calqué sur un synopsis de JDR.


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