Lecture dans le cadre du challenge :
Morjin,
le Seigneur des Mensonges est parvenu à récupérer la Pierre de
Lumière, obtenant ainsi le pouvoir absolu. Val est couvert de honte
devant tout son peuple. Il sait qu'il a été trahi, et par l'un des
siens. Il lui reste cependant un espoir de reprendre le contrôle des
Neuf Royaumes. Au fond d'une forêt maudite, oubliée depuis
longtemps, gît une gemme sacrée, le Jade Noir. C'est une des
gelstei les plus puissantes jamais créées. Val devra affronter ses
peurs et combattre Morjin avec toutes les armes à sa disposition,
quitte à perdre son âme.
La famille de Valashu a
été décimée par Morjin, le Seigneur des Mensonges, et malgré la
perte de la Pierre de Lumière les protagonistes principaux partent à
la recherche du Maîtreya.
L'auteur en profite
pour développer un peu plus son univers, mais rien de bien vraiment
alléchant puisque les tribus que l'on croise sont plutôt
stéréotypés et que leurs us et coutumes sont très peu développés.
Cet univers semble être calqué sur une série fort bien connus des
amateurs du genre et l'on a l'impression que l'auteur n'a que changé
leurs noms.
On se prenait à penser
que suite aux événements survenus à la fin du tome précédent que
l'auteur allait relancer l'histoire, mais non, l'on est plutôt dans
un troisième tome trajectoire. Certes l'auteur en profite pour nous
faire découvrir un peu plus Morjin et Kane dont l'on ne savait peu
de chose. Mais ces informations sont noyées dans le flot des
jérémiades de Maram, du questionnement de Valashu sur le bien fondé
de ses actes, les sempiternels échanges entre Maître Juwain sur le
bien fonde des préceptes de la Grande Confrérie Blanche,... en
somme pour un tome qui devait relancer l'histoire il ne se passe rien
ou presque. Et si l'on découvre l'école secrète et les Maîtres de
cette confrérie, la manière différente d'employer la magie au
travers des Gelstei, tout ceci c'est noyé dans de longs échanges.
On également la nette
impression avec cet opus de revenir au point de départ avec une
traversée d'une forêt maudite qui n'est pas sans rappeler le
Valardoon. Le lecteur à la nette impression que l'auteur est en
panne d'inspiration et qu'il veut combler le vide en employant le
copié-collé. Il est une fois de plus sans contexte qu'en fantasy
les séries à rallonge ont tendance après quelques tomes à perdre
en dynamique. Et ce n'est pas la plume riche de l'auteur qui arrange
la situation avec l'apport de spiritualité et la connotation
cosmologique héritée de la SF qui nous éloignent des longueurs qui
succèdent aux longueurs. On ne peut que se demander si cette façon
de procéder n'est pas purement guidée par l'argent. Tout au long du
récit, excepté pendant les trop rares moments d'action, l'on
s'ennuie et l'on n'a qu'une seule envie celle de sauter des phrases
voir des paragraphes entiers. C'est avec beaucoup de mal que l'on
parvenue au point final.
Au final, un tome qui
n'apporte rien au développement de l'intrigue, et l'on ne peut
qu'espérer que les deux derniers opus soient un peu plus vivants et
échappe à l’habituelle linéarité du récit qui depuis le débout
est trop calqué sur un synopsis de JDR.
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