Lecture dans le cadre du challenge :
Les
destins de Geralt, Yennefer et Ciri ont pris des chemins différents.
Tandis que Yennefer est retenue prisonnière,
Geralt passe tout l’hiver de manière fort agréable à Toussaint, principauté de contes de fées. Là, la magicienne Fringilla déploie ses charmes pour y retenir le sorceleur le plus longtemps possible.
Quant à Ciri, elle a été projetée dans un monde parallèle en pénétrant dans la tour de l’Hirondelle pour échapper à son bourreau. Retenue par l’elfe Avallac’h, elle ne peut espérer la liberté qu’en acceptant de porter l’enfant du roi des Aulnes.
L’enfant de la destinée parviendra-t-elle à s’enfuir pour voler au secours de ses amis ?
Geralt passe tout l’hiver de manière fort agréable à Toussaint, principauté de contes de fées. Là, la magicienne Fringilla déploie ses charmes pour y retenir le sorceleur le plus longtemps possible.
Quant à Ciri, elle a été projetée dans un monde parallèle en pénétrant dans la tour de l’Hirondelle pour échapper à son bourreau. Retenue par l’elfe Avallac’h, elle ne peut espérer la liberté qu’en acceptant de porter l’enfant du roi des Aulnes.
L’enfant de la destinée parviendra-t-elle à s’enfuir pour voler au secours de ses amis ?
A
la fin du tome précédent Ciri était projeté dans un univers
parallèle, dès les premières pages de cet ultime tome le lecteur
se retrouve également projeté dans un autre monde et à une autre
époque. L'auteur voulant faire un clin d’œil à la Légende
Arthurienne, le lecteur e retrouve sur l'île d'Avalon en compagnie
de Nimue, la Dame du Lac. Un début de récit ennuyeux qui n'apporte
rien à l'intrigue principale : les hypothèses soulevées dans
cette première partie sont inintéressantes puisqu'elles ne
répondent pas aux questions que se posait le lecteur et n'engendrent
que des longueurs rendant la lecture très lente. L'auteur nous
gratifie également de multiples sauts de Ciri dans des nombreuses
époques et de nombreux lieux. Des sauts de puces qui font sourire le
lecteur mais qui n'apportent également rien au récit.
Il
faut attendre le derniers tiers du roman pour que le lecteur puisse
retrouver l'intrigue des tomes précédents. Une dernière partie
très attractive, notamment avec la grande bataille opposant les
royaumes coalisés à l'empire. Une bataille admirablement réglée
qui donne l'impression au lecteur d'entendre les épée et armes
d'hast s’entre choquer. La dernière partie du récit permet aux
lecteurs de comprendre les motivations de tous les personnages même
si le final n'est pas celui auquel on pouvait s'attendre.
Dans
cet ultime tome l'auteur poursuit la narration par points de vue
multiples, une technique généralement efficace, mais ici mal
utilisée car il en abuse et donne la nette impression qu'il cherche
à meubler pour rallonger artificiellement la durée de vie de son
récit. Les descriptions se révèlent longues et ennuyeuses,
remplies de détails inutiles qui alourdissent et desservent de
manière désagréable le récit. De surcroît l'auteur utilise
également le latin dans les dialogues ce qui décrédibilise
complètement son univers. Plus le lecteur progresse dans le récit
plus il a tendance à sauter d'abord des lignes puis ensuite des
paragraphes, puis des pages pour en finir au plus vite avec l'envie
de refermer l'ouvrage avant le point final .
Un
final qui interpelle le lecteur dans la manière dont elle se
termine, on a la nette impression que l'auteur manquait
d'imagination. Un point qui était déjà perceptible dans les tomes
précédents, mais de manière moins prononcée.
En
résumé, un dernier tome en décalage avec les précédents, très
long dans sa première partie, une fin en queue de poisson déroutant
le lecteur, un univers plus noir, plus adulte qui échappe au
classicisme habituellement rencontré en fantasy. La saga du
Sorceleur laisse dans son ensemble une impression mitigée au
lecteur. Au lieu de nous fournir cinq tomes à la dynamique souvent
lente, l'auteur aurait du se contenter d'une simple trilogie au lieu
de se s'égarer dans des méandres o' combien inutiles.
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